SYMPOSIUMS
Aux sources de la violence. De l’enfance à l’adolescence, 8, 9 & 10 Octobre 2009, Paris. FFPP
CONTRIBUTION A L’ETUDE DES FACTEURS DE RISQUE DE LA VIOLENCE SCOLAIRE
(POSTER)
Ahmed Omar Touhami Ahami [ahami_40@yahoo.fr]
Psychologue, psychothérapeute, neurobiologiste, Professeur
UFR Biologie Humaine et Santé des Populations, Laboratoire de Neurosciences et de Nutrition
Unité de neurosciences et santé, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail, Kenitra, Maroc
Soualem A., Dik K. & Aboussaleh Y.
Plusieurs travaux ont mis en évidence des liens entre le comportement violent de l’écolier et différents
aspects de son environnement familial (Johnson & Fisher, 2003).
La présente étude a été réalisée en 2005 pour étudier la violence scolaire dans une école de Kenitra au Nord
Ouest du Maroc. L’échantillon d’étude porte sur 115 élèves de 10 à 15 ans dont 55,7% de garçons et 44,3% de filles.
Pour l’évaluation du comportement violent des enfants, un questionnaire leur a été administré en se basant sur l’échelle
américaine « Conflit Tactico Scales » (Straus & Gelles, 1990) et le modèle de l’analyse de la violence scolaire de
Favre et Fortin (2001).
Les résultats de l’étude révèlent 19,1% d’élèves violents dont 77,3% de garçons et 22,7% de filles. L’analyse
statistique montre qu’il existe une liaison significative entre le comportement violent à l’école et celui montré dans le
quartier, ainsi que des résultats scolaires non satisfaisants, des relations difficiles avec les enseignants ou avec les
membres de la famille et des troubles de la lecture et de l’écriture.
Nous constatons d’après ces résultats que les enfants violents ont des relations sociales difficiles associées à
des troubles d’apprentissage. Le comportement violent se dégage comme la manifestation d’un désordre émotionnel
en raison de difficultés psychologiques et sociales qui s’accompagnent d’un dysfonctionnement cognitif.
Un rapport du Ministère de la santé et de la solidarité français (Feigelman & al