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Communiqué de presse
Mercredi 6 janvier 2010
Consolider le 2
e
pilier et éviter des hausses de cotisations
Les organisations faîtières de l’économie donnent le coup d’envoi de la campagne pour
l’adaptation du taux de conversion dans la prévoyance professionnelle
En raison de l’allongement de l’espérance de vie et du faible niveau des rendements sur les
marchés des capitaux, la somme des rentes versées à un retraité est supérieure à l’avoir qu’il a
constitué. En conséquence, les caisses de pension enregistrent des déficits croissants. Les
milieux économiques et les caisses de pension se mobilisent pour souligner la nécessité d’une
adaptation du taux de conversion dans la prévoyance professionnelle (LPP). A défaut, il
reviendra aux actifs de compenser les déficits.
Du fait de l’allongement de l’espérance de vie et de la baisse des rendements, le deuxième pilier
accuse aujourd’hui un déficit annuel de 600 millions de francs. Ce déficit se creusera, si le taux de
conversion est maintenu à un niveau trop élevé. Pour Rudolf Stämpfli, président de l’Union patronale
suisse, la situation est claire : « Nous devons faire en sorte que les charges soient réparties
équitablement » A ses yeux, il serait inacceptable que les assurés actifs doivent assumer la charge
financière de futures rentes calculées sur la base d’un taux de conversion trop élevé, et qu’ils se voient
imposer des hausses des cotisations salariales : « Ne pas mettre les charges financières des retraités
sur le dos des actifs est un acte d’élémentaire d’équité entre générations. »
L’adaptation du taux de conversion apparaît également indispensable pour Gerold Bührer, président
d’economiesuisse, l’organisation faîtière de l’économie : « Les opposants au projet parlent de vol des
rentes, mais dans les faits ce seront les actifs et les générations futures qui seront volés si le taux de
conversion n’est pas adapté ». Des déficits dans la prévoyance vieillesse mettent à mal la confiance
dans l