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CHAPITRE 2. CONCEPTION DES BASES DE DONNÉES (MODÈLE E-A) {S2-3}
Pour les type-association, choisissez un verbe à l’infinitif, éventuellement à la forme passive ou
accompagné d’un adverbe (ex : Enseigner, Avoir lieu dans).
Pour les attributs, utilisez un nom commun au singulier éventuellement accompagné du nom du
type-entité ou du type-association dans lequel il se trouve (ex : nom de client, numéro d’article).
Concernant le choix des identifiants des type-entités
Évitez les identifiants composés de plusieurs attributs (comme, par exemple, un identifiant formé
par les attributs nom et prénom d’un type-association Personne) car :
– ils dégradent les performances du SGBD,
– mais surtout l’unicité supposée par une telle démarche finit généralement, tôt ou tard, par être
démentie !
Évitez les identifiants susceptibles de changer au cours du temps (comme la plaqued’immatriculation
d’un véhicule).
Évitez les identifiants du type chaîne de caractère.
En fait, il est souvent préférable de choisir un identifiant arbitraire de type entier pour les type-
entités. Cet identifiant deviendra une clé primaire dans le schéma relationnel et le SGBD l’incrémentera
automatiquement lors de la création de nouvelles instances. L’inconvénient de cette pratique est qu’il
devient possible de se retrouver avec deux instances du type-entités représentant le même objet mais
avec deux numéros différents. Malgré cette inconvénient, cette politique de l’identifiant reste largement
avantageuse dans la pratique et permet, en outre, de s’affranchir (en la satisfaisant automatiquement)
de la deuxième forme normale (cf. section 2.5.4).
Bien distinguer les concepts de données et de traitements
La modélisation conceptuelle de données exclut la représentation des traitements futurs sur ces don-
nées. Toutefois, elle nécessite la connaissance de ces traitements pour prévoir les données élémentaires
indispensables à ceux-ci. En conséquence, il existe une confusion fréquente entre les concepts de don-
nées et de traitements. Par exemple, la facturation