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MIVILUDES
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Il a ainsi été défi ni que ce groupe, placé auprès du directeur général de la
santé, aurait les missions suivantes :
– Aide au repérage et à la classifi cation des PNCAVT dangereuses ou au
contraire prometteuses.
– Aide à la conception, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de lutte
contre les PNCAVT dangereuses.
– Mise en place d’une action d’information en direction du grand public par le
biais d’un site Internet.
Suivi du protocole de coopération en matière
de médecine traditionnelle chinoise
Parallèlement, dans le cadre du protocole de coopération en matière
de médecine traditionnelle chinoise entre le gouvernement de la République
française et le gouvernement de la République populaire de Chine, signé le
1er mars 2007 par les deux États, la Direction générale de la santé a poursuivi sa
participation au Comité de pilotage chargé de lancer des appels à projets pour
l’évaluation de produits et de pratiques issus de cette médecine traditionnelle.
En effet, de nombreuses PNCAVT se présentent, au nom d’une
approche dite « énergétique » ou encore « holistique », comme étant inspirées
par les fondements spirituels et par les méthodes thérapeutiques de la méde-
cine traditionnelle chinoise.
Il y a ainsi, par exemple, actuellement en France environ deux mille
médecins acupuncteurs, formés à cette pratique dans le cadre de l’univer-
sité. Mais un nombre nettement plus important de praticiens n’appartenant à
aucune profession de santé exerce divers types de soins, y compris l’acupunc-
ture, après avoir été formé, pendant des durées variables et parfois très courtes,
dans l’une ou l’autre de la quarantaine d’instituts privés qui, en France, déli-
vrent des enseignements dits de médecine traditionnelle chinoise.
Évaluation de la mésothérapie
La mésothérapie est une pratique empirique non évaluée. Des acci-
dents infectieux récents survenus à l’occasion de soins de mésothérapie réalisés
dans un but esthétique ont conduit la Direction générale de la santé à s’inter-
roger non seul