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CHAPITRE 2. CONCEPTION DES BASES DE DONNÉES (MODÈLE E-A) {S2-3}
0,1 : une occurrence du type-entité peut exister tout en étant impliquée dans aucune association et peut
être impliquée dans au maximum une association.
0,n : c’est la cardinalité laplus ouverte ; uneoccurrencedu type-entité peut exister tout en étant impliquée
dans aucune association et peut être impliquée, sans limitation, dans plusieurs associations.
1,1 : une occurrence du type-entité ne peut exister que si elle est impliquée dans exactement (au moins
et au plus) une association.
1,n : une occurrence du type-entité ne peut exister que si elle est impliquée dans au moins une associa-
tion.
Une cardinalité minimale de 1 doit se justifier par le fait que les entités du type-entité en questions
ont besoin de l’association pour exister. Dans tous les autres cas, la cardinalité minimale vaut 0. Ceci dit,
la discussion autour d’une cardinalité minimale de 0 ou de 1 n’est intéressante que lorsque la cardinalité
maximale est 1. En effet, nous verrons que, lors de la traduction vers un schéma relationnel (cf. section
3.1.3), lorsque la cardinalité maximale est n, nous ne ferons pas la différence entre une cardinalité
minimale de 0 ou de 1.
Remarques
La seule difficulté pour établir correctement les cardinalités est de se poser les question dans le bon
sens. Pour augmenter le risque d’erreurs, il faut noter que, pour les habitués, ou les futurs habitués, du
modèle UML, les cardinalités d’un type-association sont « à l’envers » (par référence à UML) pour les
type-associations binaires et « à l’endroit » pour les n-aires avec n > 2.
La notion de cardinalité n’est pas définie de la même manière dans le modèle Américain et dans le
modèle Européen (Merise). Dans le premier n’existe que la notion de cardinalité maximale.
Avec un SGBD relationnel, nous pourrons contraindre des cardinalités à des valeurs comme 2, 3 ou
plus en utilisant des déclencheurs (trigger, cf. section ??).
2.3 Compléments sur les associations
2.3.1 Associations plurielles
F. 2.6 – Exempl