SYMPOSIUMS
Aux sources de la violence. De l’enfance à l’adolescence, 8, 9 & 10 Octobre 2009, Paris. FFPP
EFFET DE LA MUSICOTHERAPIE SUR LE COMPORTEMENT VIOLENT
DES GARÇONS MINEURS INCARCERES EN MAISON D’ARRET
(POSTER)
Stéphane Guétin [s.guetin@amarc.fr]
Doctorant au Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie, Université Paris Descartes
Association de Musicothérapie Applications et Recherches Cliniques (AMARC), Paris
Renaud Michel [renaud.michel.1982@gmail.com]
Psychologue en pédiatrie, président de l'association A.P.S.I.S.E.
Doctorant au Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie, Université Paris Descartes
Introduction. L’analyse de la littérature ne retrouve qu’une étude sur l’intérêt de la musicothérapie en milieu
carcéral (Perez, 2002). Depuis 1998, la Maison d’Arrêt de Villeneuve les Maguelone a introduit la musicothérapie
auprès des mineurs incarcérés (Guétin & al., 2004).
Objectif. Développer une action sanitaire, éducative et préventive à travers la musicothérapie visant la
réadaptation sociale de mineurs en milieu carcéral.
Méthode. La salle de musicothérapie est équipée de matériel audio, d’instruments de musique, d’un
ordinateur. Les séances sont régulières, encadrées par un musicothérapeute. Les détenus peuvent créer
individuellement ou en groupe des maquettes dont ils composent la musique, chantent et écrivent les textes. Ils
participent aussi à l’atelier informatique, pour créer le graphisme de leur jaquette, au centre scolaire pour écrire et
corriger les textes. Ces derniers sont publiés dans le journal interne, disponibles à la bibliothèque et repris par les
psychologues.
Résultats-Discussion. Notre expérience porte sur près de 300 jeunes. Les séances de musicothérapie ont
permis aux adolescents de verbaliser la souffrance et la violence vécu avant et pendant leur incarcération. La
musicothérapie a aussi permis aux jeunes détenus de fréquenter à nouveau les lieux scolaires et éducatifs. En 2003, les
adolescents incarcérés ont mené à ter