3.1. INTRODUCTION AU MODÈLE RELATIONNEL
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3.1.3 Passage du modèle entités-associations au modèle relationnel
Règles de passage
Pour traduire un schéma dumodèle entités-associations vers lemodèle relationnel, on peut appliquer
les règles suivantes :
1. La normalisation devrait toujours être effectuée avant le passage au modèle relationnel (cf. section
2.5.4). Dans les faits, elle est parfois faite a posteriori (section 3.2), ce qui impose toujours une
surcharge de travail importante.
2. Chaque type-entité donne naissance à une relation. Chaque attribut de ce type-entité devient un
attribut de la relation. L’identifiant est conservé en tant que clé de la relation.
3. Chaque type-association dont aucune patte n’a pour cardinalité maximale 1 donne naissance à une
relation. Chaque attribut de ce type-association devient un attribut de la relation. L’identifiant, s’il
est précisé, est conservé en tant que clé de la relation, sinon cette clé est formée par la concaténation
des identifiants des type-entités qui interviennent dans le type-association.
4. Un type-association dont au moins une patte a une cardinalité maximale à 1 (ce type-association
devrait être binaire et n’a généralement pas d’attribut) ne devient pas une relation. Il décrit en
effet une dépendance fonctionnelle (cf. section 3.2). La relation correspondant au type-entité dont
la patte vers le type-association a une cardinalité maximale valant 1, se voit simplement ajouter
comme attribut (et donc comme clé étrangère) l’identifiant de l’autre type-entité.
Cas particulier d’un type-assocuation du type 1 vers 1
F. 3.1 – Reprise de l’exemple de la figure 2.30 d’un type-association Etre où toutes les cardinalités
maximales sont de 1.
Dans l’exemple de la figure 3.1 toutes les cardinalités maximales du type-association Etre sont de 1.
L’application des règles de passage du modèle entités-associations au modèle relationnel énoncées ci-
dessus nous donnerait :
– Citoyen(Num-Citoyen, Num-Candidat, Nom, Prénom, Adresse)
– Candidat(Num-Candidat), Num-Citoyen, Par