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CHAPITRE 1. INTRODUCTION AUX BASES DE DONNÉES {S1}
temps « raisonnable ». Le LMD doit donc être optimisé, minimiser le nombre d’accès disques, et
tout cela de façon totalement transparente pour l’utilisateur.
Administration centralisée des données (intégration) : Toutes les données doivent être centralisées
dans un réservoir unique commun à toutes les applications. En effet, des visions différentes des
données (entre autres) se résolvent plus facilement si les données sont administrées de façon
centralisée.
Non redondance des données : Afin d’éviter les problèmes lors des mises à jour, chaque donnée ne
doit être présente qu’une seule fois dans la base.
Cohérence des données : Les données sont soumises à un certain nombre de contraintes d’intégrité qui
définissent un état cohérent de la base. Elles doivent pouvoir être exprimées simplement et vérifiées
automatiquement à chaque insertion, modification ou suppression des données. Les contraintes
d’intégrité sont décrites dans le Langage de Description de Données (LDD).
Partage des données : Il s’agit de permettre à plusieurs utilisateurs d’accéder aux mêmes données au
même moment de manière transparente. Si ce problème est simple à résoudre quand il s’agit
uniquement d’interrogations, cela ne l’est plus quand il s’agit de modifications dans un contexte
multi-utilisateurs car il faut : permettre à deux (ou plus) utilisateurs de modifier la même donnée
« en même temps » et assurer un résultat d’interrogation cohérent pour un utilisateur consultant
une table pendant qu’un autre la modifie.
Sécurité des données : Les données doivent pouvoir être protégées contre les accès non autorisés. Pour
cela, il faut pouvoir associer à chaque utilisateur des droits d’accès aux données.
Résistance aux pannes : Que se passe-t-il si unepanne survient aumilieud’unemodification, si certains
fichiers contenant les données deviennent illisibles ? Il faut pouvoir récupérer une base dans un
état « sain ». Ainsi, après une panne intervenant au milieu d’une modification deux solutions sont