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1 CONTACT PRESSE Sabine Harreau Relations presse 06 83 86 27 75 presse@pelerinage-national.org 137e Pèlerinage National à Lourdes du 11 au 16 août 2010 www.pelerinage-national.org DOSSIER DE PRESSE 2 Sommaire Présentation générale p 3 Le mot du directeur p 5 Mgr Laurent Ulrich, p 6 Président du National Un Pèlerinage pour tous p 7 Accueillir les familles p 8 Des temps forts pour p 9 les jeunes Accueillir les plus démunis p 10 Le programme p 11 Plusieurs moments importants p 12 Les acteurs p 13 La Fête de l’Assomption p 16 et la Prière pour la France L’histoire de Bernadette p 17 Emmanuel d’Alzon p 18 Contacts p 19 L’Assomption à Lourdes en 2010 Un Pèlerinage National pour prier et méditer sur le thème : « Avec Bernadette, fais le signe de la Croix » Présidé par Monseigneur Laurent Ulrich, Archevêque de Lille 3 PRESENTATION GENERALE DU PELERINAGE Comme chaque année, près de 10 000 pèlerins sont attendus pour participer, du 11 au 16 août, à Lourdes, au 137e Pèlerinage National, animé par la famille de l’Assomption, et organisé par l’Association Notre-Dame de Salut et l’Hospitalité Notre-Dame de Salut. Ce pèlerinage sera présidé par Monseigneur Laurent Ulrich, Archevêque de Lille. Les pèlerins, laïcs ou religieux, jeunes ou moins jeunes, seuls ou en familles, valides ou malades, se retrouvent ainsi dans la cité mariale pendant 5 jours autour des multiples activités, temps de prière, rencontres, conférences, et pour suivre les cérémonies organisées à l’occasion de la fête de l’Assomption, le 15 août. Les pèlerins se répartissent de la manière suivante : - Près de 5 000 pèlerins venant de toutes régions de France métropolitaine et d’Outre-mer, et même des Etats-Unis, de Turquie, d’Ethiopie, de Côte d’Ivoire… dans une tradition d’internationalité forte au sein du Pèlerinage National. - Près de 4 000 hospitaliers (médecins, infirmières, pharmaciens, mais aussi simples bénévoles), soit l’équivalent d’un C.H.U. de ville moyenne, au service permanent des personnes malades et handicapées, et de tous. - Un millier de personnes malades ou handicapées. L’inscription des pèlerins s’effectue par le biais de 23 comités régionaux situés dans les principales villes ou régions de France (Angers, Bergerac, Bordeaux, Clermont-Ferrand, La Rochelle-Niort, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Mazamet, Montpellier, Nantes, Nice, Nîmes, Normandie, Paris, Périgueux, Perpignan, Poitiers, Strasbourg, Toulon, Toulouse et Val de Loire). Certains pèlerins viennent pour la première fois, nombreux sont ceux qui reviennent régulièrement, ou même chaque année. Petit vocabulaire On peut être "pèlerin", "pèlerin hospitalier", "pèlerin malade ou handicapé". - Un pèlerin est une personne qui participe au Pèlerinage, dans le cadre d’un groupe (comité, propositions ou pèlerinages spécifiques, familles, jeunes…) ou de manière individuelle - Un pèlerin Hospitalier est une personne qui participe au Pèlerinage en se mettant de différentes manières au service des autres pèlerins, il peut ainsi avoir un service auprès : des personnes malades et handicapées, des groupes de pèlerins participant au pèlerinage (enfants, jeunes, adultes), de l’organisation du pèlerinage. - Un pèlerin malade ou handicapé est une personne qui participe au Pèlerinage en bénéficiant de la présence et de l’aide des Hospitalières et Hospitaliers. Le Transport Huit trains appelés « trains du pèlerinage » et une trentaine de cars sont spécialement affrétés pour les pèlerins, la plupart sont aménagés pour les personnes malades et handicapées. Ils partiront des principales régions de France le 11 août pour rejoindre Lourdes. Retour le 16 août. Par ailleurs, de nombreux pèlerins rejoignent Lourdes par leurs propres moyens : trains réguliers, avions, véhicules personnels. 4 Les principaux organisateurs Le Pèlerinage National à Lourdes est animé chaque année par la Congrégation des Pères Assomptionnistes et la ‘‘famille de l’Assomption’’, qui animent les célébrations, organisent les conférences et donnent l’impulsion spirituelle du pèlerinage. L’organisation générale et pratique du pèlerinage se fait depuis son origine sous l’égide de l’Association Notre-Dame de Salut. L’Hospitalité Notre Dame de Salut a été créée pour accompagner matériellement et spirituellement les personnes malades et handicapées, et l’ensemble des pèlerins tout au long du National (voir historique en page 14) et vivent pleinement avec eux le pèlerinage. Elle est également en charge du transport jusqu’à Lourdes (à travers les comités régionaux), de l’accueil, des mouvements dans les sanctuaires ainsi que du bon déroulement des célébrations. Une nouvelle impulsion… Depuis plusieurs années le Pèlerinage National met tout en œuvre pour : - accueillir en priorité toutes les familles – en particulier les familles ayant un des leurs handicapé – à travers un programme spécifique et un accueil des enfants, adapté à chaque âge ; - proposer un programme de pèlerinage dynamique et diversifié ; - accueillir les plus défavorisés dans le « Pélé-Mosaïque » (voir p. ????)., aujourd’hui plus de 500 pèlerins, souvent en grande précarité. Animation et direction du Pèlerinage National La direction du Pèlerinage National est assurée par le P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste. M. Arnaud Legrez est le Président de l’Hospitalité Notre-Dame de Salut, au service du Pèlerinage National. www.pelerinage-national.org 5 LE MOT DU DIRECTEUR Avec Bernadette, fais le signe de la Croix ! Le 11 février 1858, Bernadette Soubirous va chercher du bois mort sur le terrain vague de Massabielle. Au moment où elle s’apprête à traverser le Gave, elle entend le frémissement du vent alors que les arbres ne bougent pas. Et elle voit dans la grotte « l’Apparition », qui reviendra à sa rencontre dix-huit fois entre ce jour de février et le 16 juillet de la même année. Bernadette apprendra plus tard ce que très vite pourtant, elle pressent : la « belle Dame » qui lui apparaît dans le rocher et lui parle, est la Vierge qui le 25 mars communiquera son nom : Je suis l’Immaculée Conception. Lors de la première apparition, Bernadette veut, comme pour chasser le diable, faire le signe de la croix. Mais elle ne le peut, le bras lui tombe. Elle ne parvient à le faire que lorsque « La Dame en blanc » le fait devant elle. Désormais, elle fera toute sa vie ce signe d’une façon bouleversante. Il est significatif que lors de la première apparition à Bernadette, c’est par le signe de la Croix que Marie débute sa rencontre. Plus qu’un simple signe, c’est une initiation aux mystères de la foi que Bernadette reçoit. C’est ce mystère de l’universalité de l’amour de Dieu pour les hommes que Marie est venue rappeler ici, à Lourdes. Elle invite tous les hommes de bonne volonté, tous ceux qui souffrent dans leur cœur ou dans leurs corps, à lever les yeux vers la Croix de Jésus pour y trouver la source de la vie, la source du salut. Le signe de la croix tient une place essentielle dans la vie de tout chrétien, seul ou en communauté. Ce geste essentiel et fondateur de notre vie chrétienne est le signe de notre baptême. Il signe notre vie. Père Jacques Nieuviarts, Assomptionniste Directeur du Pèlerinage National Ce thème est développé pour chaque jour dans le livret du pèlerin. La croix de laine rouge du pèlerin A l'origine, cette croix de laine rouge fut portée par les défenseurs du Pape Pie IX, au siège de Rome, en 1871, notamment par les zouaves pontificaux (armée composée de différentes nationalités, dont de nombreux Français, créée à l’appel du Pape Pie IX en 1860, en un temps où les Etats pontificaux étaient menacés). Cette croix fut remise en mai 1873 par le Pape Pie IX aux pèlerins emmenés par Notre-Dame de Salut, en leur demandant de prier pour lui, en ces temps difficiles. Elle portait au verso l'inscription : Domino Christo Servire. Ce sera désormais l'insigne de tous les pèlerinages de Notre-Dame de Salut, à Lourdes, à Jérusalem et en d’autres lieux, et le magazine Le Pèlerin l'imprimera sur sa couverture. La devise Domino Christo Servire est devenue celle d’l’Hospitalité Notre-Dame de Salut à sa création, en 1882. 6 MONSEIGNEUR LAURENT ULRICH, ARCHEVEQUE DE LILLE ET VICE-PRESIDENT DE LA CONFERENCE DES EVEQUES DE FRANCE PRESIDE LE PELERINAGE NATIONAL 2010 Il a un riche parcours au service de l’Eglise. Né le 7 septembre 1951, ordonné prêtre en 1979 pour le diocèse de Dijon, Monseigneur Laurent Ulrich a été nommé archevêque de Lille, le 1er février 2008. Courtois et affable, il a commencé son ministère en tant que vicaire à Beaune et aumônier des collèges et lycées. En 1983, il prend également la responsabilité de délégué au diaconat permanent. Puis entre 1985 et 1990, sa mission de vicaire épiscopal en charge de la formation permanente et du diaconat, le conduit à publier un parcours sur le Credo : « Croire : une espérance »*. Ce bon pédagogue, sachant écouter, devient vicaire général délégué à l’apostolat des laïcs. En juin 2000, Monseigneur Ulrich est nommé archevêque de Chambéry, devenant à 48 ans, l’un des plus jeunes évêques de France. Il est nommé premier vice-président de la Conférence des évêques de France en 2007. Le pasteur du Nord aime rappeler son attachement au philosophe Maurice Blondel, dijonnais comme lui, dont il dit : « Il a tenté de percer la question de la rencontre entre Dieu et lhomme ». Une rencontre que les nombreux pèlerins de Lourdes, par l’intercession de Marie, désirent vivre. *« Croire : une espérance », avec Daniel Nourissat, Ed. Cerf-Cner, 1990. 7 LE PELERINAGE NATIONAL, UN PELERINAGE POUR TOUS Conduit depuis 1873 par les Pères Assomptionnistes et organisé par l’Association Notre-Dame de Salut, le Pèlerinage National rassemble chaque été à Lourdes près de 10 000 pèlerins autour de la fête du 15 août. Venus de toutes les régions de France et d’ailleurs, ils vivent d’inoubliables moments d’Eglise et de fraternité durant ces quelques jours qui, pour beaucoup, représentent une expérience spirituelle forte et décisive. Le Pèlerinage National, c’est une expérience : - La rencontre d’autres pèlerins, amenant à vivre ensemble un moment de fraternité. - La découverte du message et des signes de Lourdes : l’eau, le rocher, la lumière. - La marche sur les pas de sainte Bernadette Soubirous. - Le témoignage d’une Église vivante. - Des célébrations festives, profondes et joyeuses. - La rencontre avec des témoins de la foi. - Le service, en particulier auprès des personnes malades ou handicapées. - La prière en silence devant la Grotte de Massabielle. - L’expérience du pardon. Des activités spécifiques sont organisées pour : - Les familles, et les enfants selon leur âge - Les jeunes (Voir pages suivantes) 8 ACCUEILLIR LES FAMILLES Le Pèlerinage National, depuis quelques années, veille à l’accueil des familles. La pastorale des familles permet en effet aux familles qui le souhaitent de vivre ce temps de pèlerinage ensemble tout en suivant un programme adapté à chacun. Elle coordonne les différentes propositions faites pour les enfants. Ils pourront ainsi être pris en charge (de 6 mois à 15 ans) dans des activités ou des services par tranches d’âge. Les familles se voient également faciliter l’accès à des structures d’hébergement adaptées. Il n’y a pas d’âge pour vivre pleinement le Pèlerinage National : - Le Pèlé Sourire accueille les enfants des hospitaliers de 6 mois à 2 ans au sein des sanctuaires le matin et l’après-midi pour un pèlerinage à leur rythme. Les parents peuvent alors se consacrer sereinement à leurs services. - Le Pélé source accueille les enfants de 3 à 5 ans. Lieu de découverte, de jeux et de joie. Des religieuses et des religieux les aident à participer aux activités du pèlerinage. - Le Pélé Découverte propose aux enfants de 6 et 7 ans des activités adaptées. Par l’Eucharistie, par la préparation à la démarche des Piscines, par des enseignements, les enfants deviennent eux aussi pèlerins. - Le Pélé Premiers Services s’adresse à tous les enfants à partir de 8 ans qui veulent vivre des temps de service auprès des pèlerins malades ou valides. Premier contact avec le service des autres, il leur permet ainsi de vivre un pèlerinage intense et vivant. - Le Pélé Soleil s’adresse aux enfants entre 8 et 14 ans qui souhaitent découvrir Lourdes et son message sur les pas de Bernadette. Célébrations, démarche aux Piscines, processions, sacrement de réconciliation, chemin de croix, prière, jeux, chants, temps de fête attendent les jeunes qui s’inscrivent à cette activité. - Le Pélé Éveil est destiné aux enfants handicapés mentaux et se vit en famille. Lieu privilégié d’écoute, de partage, de joie, d’éveil à la foi, ce pèlerinage est vécu au rythme particulier de ces enfants. A partir de 15 ans, les jeunes peuvent être hospitaliers (voir page suivante). 9 DES TEMPS FORTS POUR LES JEUNES Ils sont près de 2 000, chaque année, à consacrer plusieurs jours de leurs vacances au service des personnes malades et handicapées. De nombreuses propositions du Pèlerinage National sont faites pour permettre aux jeunes de découvrir ou d’approfondir la relation avec les personnes malades : service, brancardage, accueil, etc. Dans cet esprit, le programme propose à chacun de vivre et de cheminer autour de trois « pierres angulaires » : - La relation avec les personnes malades et handicapées (dans les services, les rencontres, etc.) - L’approfondissement de sa relation personnelle avec Dieu (dans la prière, les sacrements, les célébrations, etc.) - La participation à une démarche d’Eglise (dans le pèlerinage, l’Eucharistie, le sacrement de réconciliation). Une veillée spécial-jeunes le 12 août à 21h00 à l’église Sainte Bernadette Béatitudes un chemin pour le Royaume… Veillée de prière spécial-jeunes A l’occasion du bicentenaire de la naissance du P. d’Alzon, fondateur des Assomptionnistes Avec Pierre et Benoît Lebrun Et des religieux et religieuses de l’Assomption 10 ACCUEILLIR LES PLUS DEMUNIS le « pèlerinage Mosaïque » Le « Pélé-Mosaïque » permet à des personnes qui souhaitent vivre ce moment fort et n’en ont pas les moyens financiers d’être accueillies au cœur de Lourdes et de participer pleinement aux activités et aux célébrations. Leur simple présence est, au cœur de ce pèlerinage, signe du message de l’Evangile. Le Pèlerinage National 2010 porte ainsi une attention toute particulière aux plus démunis et accueille plus de 500 personnes issues de milieux défavorisés souhaitant participer à ce grand rassemblement, grâce aux comités régionaux, à la générosité des pèlerins et à la participation d’associations partenaires. 11 LE PROGRAMME D’UN SEUL COUP D’ŒIL 12 PLUSIEURS MOMENTS IMPORTANTS ! Cette année marque le bicentenaire de la naissance du Père d’Alzon, fondateur de la congrégation des Augustins de l’Assomption. Un certain nombre de cérémonies évoqueront cette grande fête de la famille de l’Assomption, fondatrice et organisatrice du Pèlerinage National depuis 1873. ! Les grandes célébrations eucharistiques rassemblent tous les pèlerins, valides, malades ou hospitaliers et leur permettent de vivre une expérience unique de l’Eglise. - Toutes les célébrations du matin, à l’exception du 15 et du 16 août, ont lieu dans la basilique Saint Pie X, à 9h30. - Le 15 août, la messe de l’Assomption se déroule à 10h00 sur la prairie, pour tous les pèlerins francophones, la messe internationale étant proposée en un autre lieu. ! Les rencontres régionales du 12 août après-midi revêtent cette année une forme particulière. Les présidents de comité y remettront à chacun de leurs pèlerins une croix en feutrine rouge rappelant la croix portée par les premiers pèlerins du National en 1873, croix qui fut remise par le pape Pie IX. Cette croix sera le signe fort du pèlerinage. Puis les pèlerins participeront en comité à la procession eucharistique. ! Le 13 août à 14h30 a lieu un chemin de croix de l’esplanade du Rosaire à la Basilique Pie X, suivi d’une catéchèse de Mgr. Ulrich sur le signe de la croix. ! La Veillée de l’Hospitalité a lieu le 13 août au soir, à l’Église Sainte Bernadette Au cours de cette veillée, ouverte à tous, les nouveaux hospitaliers prononceront leur engagement. ! Le temps de jeûne et de prière le 14 août de 12h00 à 16h00, accompagnant le sacrement du pardon. Tous les pèlerins (hospitaliers, malades, valides) y sont invités. Une animation au podium de la prairie sera proposée. ! Une grande conférence, le samedi 14 août à 15h00, animée par le Père Dominique Greiner, rédacteur en chef du journal La Croix, suivie d’un échange autour du père Sylvain Gasser, représentant le P. Grière, Provincial de France des Assomptionnistes. ! La Procession Mariale du 14 août au soir partira de l’église paroissiale de Lourdes pour se terminer dans les Sanctuaires. ! La procession eucharistique du 15 août à 16h30, au terme de laquelle aura lieu l’envoi solennel, sur l’esplanade. ! La Croix du Pèlerinage : Monseigneur Perrier a souhaité cette année, en lien avec le thème, que chaque pèlerinage fasse réaliser une croix à son nom. Plantée autour du Calvaire Breton, elle y demeurera pendant les trois années liées au thème de la Prière. ! Exposition en gare de Lourdes : à l’occasion du Bicentenaire de la naissance du Père d’Alzon est présentée en gare de Lourdes, pendant toute la durée du Pèlerinage National, une exposition photos sur les trains du Pèlerinage National depuis 1873. Elle sera inaugurée le 11 août à 16h30, avant l’arrivée des trains du Pèlerinage. ! Le « Village d’Accueil » du Pèlerinage National regroupe, le long du Gave et près de l’Accueil Jean-Paul II, des tentes d’accueil et d’information : Assomption, Pastorale des Familles, Service Accueil-Information (destiné aux pèlerins et aux comités régionaux), Pastorale des jeunes, Ecoute et Prière. 13 LES ACTEURS Le Pèlerinage National : l’enracinement dans l’histoire Le Pèlerinage National a été créé à la fin du XIX° siècle par les religieux Assomptionnistes. Au fil des ans et des générations, il a connu maintes évolutions. Le 24 janvier 1872, à l’initiative de Mère Marie-Eugénie de Jésus, fondatrice des religieuses de l’Assomption et sous la présidence du P. Vincent de Paul Bailly, Assomptionniste, est créée à Auteuil (Paris) une association dont le but est de « travailler au salut de la France » Comme la rencontre a lieu devant une statue médiévale au doux sourire mystérieux, les participants lui donnent le titre de Notre-Dame de Salut. L’association Notre-Dame de Salut est née en 1872. Elle sera à l’origine de très nombreuses œuvres et initiatives. Elle commence par un pèlerinage à La Salette (août 1872) et, l’année suivante, le 21 juillet 1873, 15 ans à peine après les apparitions, se déroule le premier Pèlerinage National, à Lourdes, avec 492 pèlerins. Devant l’affluence des personnes malades, les Pères Assomptionnistes fondent, en 1881, l’Hospitalité Notre-Dame de Salut. Année après année, le Pèlerinage National, présidé par un évêque et animé par les Pères Assomptionnistes, connaît un succès croissant. Des malades, toujours plus nombreux, viennent au pied de la Vierge implorer leur guérison. En 1897, pour le jubilé du 25ème Pèlerinage National, on convoque tous les « miraculés ». Il en vient 325. Le nombre de trains aussi augmente : 18 en 1897, 20 en 1899, 26 en 1906, et 35 en 1913. Plus d’un siècle s’est écoulé. Les pèlerinages à Lourdes se sont multipliés. Les diocèses, qui venaient au Pèlerinage National, ont créé eux aussi leur propre pèlerinage diocésain. D’autres pèlerins se regroupent autour d’autres congrégations religieuses ou par affinités. Néanmoins, le ‘National’ continue de rassembler des foules venant de France et d’Europe. Toujours organisé durant l’été, il se déroule depuis les années 70, à la demande de l’évêque de Lourdes, autour du 15 août. Il constitue ainsi l’ossature d’un pèlerinage plus large pour tous ceux (de 40 à 50 000) qui viennent aux sanctuaires à l’occasion de la fête de l’Assomption. Les Assomptionnistes et la famille de l’Assomption Chaque année, le Pèlerinage National est organisé par les Assomptionnistes. Les pages qui suivent vous permettront de faire plus amplement connaissance avec cette famille religieuse, qui fête en cette année le bicentenaire de la naissance de son fondateur, le P. Emmanuel d’Alzon (voir portrait p. 18). Des hommes de foi Les Assomptionnistes se veulent avant tout « des hommes de foi, de fraternité et d’action. » " Jésus-Christ est au centre de notre vie " soulignent-ils dans leur Règle de Vie. Ils se veulent présents dans les grands débats de notre temps, s’attachant à faire « advenir le Royaume de Dieu », selon leur devise. La prière est pour eux la source de leur action apostolique. Comme beaucoup de congrégations religieuses, ils ont conscience de leur fragilité. Mais « nous comptons, disent-ils, sur la force de l’Esprit et l’appui de la communauté ». Vivre en communauté est, pour les Assomptionnistes, un témoignage dans un monde individualiste, anticipant la venue d’un monde plus juste et plus convivial. Elle se veut le lieu de la vie fraternelle, empreinte de franchise et de cordialité, d’un véritable esprit de famille. 14 Le nom Augustins de l’Assomption (a.a.), dits Assomptionnistes ou encore Religieux de l’Assomption. Fondation La Congrégation des Augustins de l’Assomption a été fondée en 1850 par le père Emmanuel d’Alzon (1810-1880), vicaire général du diocèse de Nîmes (1839-1878). C’est une congrégation cléricale, de droit pontifical, reconnue par Rome. Le 21 novembre 1991, le Pape Jean-Paul II a proclamé Vénérable le père Emmanuel d’Alzon, fondateur. Rayonnement Elle compte aujourd’hui environ un millier de membres, dispersés sur les cinq continents et répartis en quelque 130 communautés de vie apostolique, dans 27 pays. Organisation Elle est structurée en 11 provinces ou vice-provinces, animée par un Conseil général résidant à Rome. Aujourd’hui, le Père Richard Lamoureux, américain, est le Supérieur Général des Assomptionnistes et le Père Benoît Grière, Provincial de France. Règle de vie En 1983 a été adoptée par Rome la Règle de Vie de la Congrégation des Augustins de l’Assomption, comportant, comme la première de 1855, la Règle de saint Augustin, et des Constitutions réactualisées selon la demande du Concile Vatican II. La famille de l’Assomption La Congrégation des Augustins de l’Assomption forme avec quatre autres instituts religieux féminins nés comme elle au XIXe siècle, une famille apostolique élargie : Religieuses de l’Assomption (R.A. Paris 1839), Oblates Missionnaires de l’Assomption (O.A. Nîmes 1865), Petites Sœurs de l’Assomption (P.S.A. Paris 1865) et Orantes de l’Assomption (Ora. Paris 1896). Son charisme a conduit des laïcs à vouloir formaliser leurs liens avec la congrégation pour vivre davantage de son esprit dans leur quotidien : ce sont les Amis des Augustins de l’Assomption (AAA) ou Laïcs assomptionnistes. 2010, une année importante Cette année 2010, l’Assomption célèbre le bicentenaire de la naissance du P. d’Alzon, et une série de manifestations se déroule en de nombreux lieux. En novembre 2009 a été ouvert à Nîmes, rue Séguier, dans l’institut scolaire qui porte son nom, un Lieu de mémoire d’Alzon, qui présente les grands traits de sa vie et des congrégations de l’Assomption. Des célébrations et des pèlerinages sont également prévus au cours de cette année, notamment le 7 octobre prochain, au sanctuaire parisien de Notre-Dame des Victoires (eucharistie présidée par le Cardinal Vingt-Trois) et dans les villes du midi : Nîmes, Le Vigan (pèlerinage, fin août, ainsi que les 9-10 octobre). Enfin, quelques réalisations apostoliques importantes (notamment pour les augustins de l’Assomption) marquent cette commémoration : ouverture d’une Auberge de jeunesse chrétienne à Paris (rue François Ier), fondation d’une communauté internationale assomptionniste à Nîmes (rue Sainte Perpétue), et ouverture d’un centre d’inspiration communautaire et œcuménique à Bucarest (Roumanie). www.assomption.org 15 L’Hospitalité : depuis plus de 125 ans au service des pèlerins et des personnes malades et handicapées Dès les Apparitions de Lourdes, des malades, des fidèles et aussi des curieux viennent à la Grotte, mais il ne s’agit pas encore de groupes organisés. Pourtant, on voit déjà des hommes se préoccuper de protéger la voyante, Bernadette Soubirous, contre l’enthousiasme et la curiosité de la foule. En 1862, dès la reconnaissance du caractère authentique de ces apparitions par Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, les chrétiens commencent à se rendre en masse à Lourdes, par paroisses d’abord, puis par diocèses. Un minimum d’organisation devient donc nécessaire. En 1872, l’Association Notre-Dame de Salut fondée par les Pères Assomptionnistes emmène à Lourdes des malades sans ressources. Mais une question se pose : qui, pendant le voyage et sur place va s’occuper de ces malades ? En 1874, trois Petites Sœurs de l’Assomption s’y emploient. Elles sont 25 en 1879 mais ne suffisent pas à la tâche tant les personnes malades deviennent nombreuses. Elles sont près d’un millier en 1880. C’est en 1881 que naît l’Hospitalité Notre-Dame de Salut, une association de laïcs dont l’histoire se confond toujours, plus de 125 ans après ses débuts, avec celle du Pèlerinage National. Elle en partage tant les grands moments que les soucis constants d’adaptation et d’évolution. Les membres de l’Hospitalité Notre-Dame de Salut — aujourd’hui au nombre de plus de 4 000, répartis en 23 Comités régionaux et en de multiples services à Lourdes — sont des laïcs hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, en couple ou célibataires. À Lourdes, ils se répartissent en différents services : brancardiers, hospitaliers dans les Accueils, pisciniers, aux « popotes » ou encore présents aux différentes grandes propositions du National. Ce sont eux aussi qui prennent en charge l’accompagnement des pèlerins malades et valides dans les trains et cars assurant le voyage à Lourdes. De plus, ils restent toute l’année au contact des pèlerins de leur région en assurant diverses animations et rencontres. Ce qui les anime ? Accueillir, servir et accompagner les pèlerins, en particulier les pèlerins malades ou handicapés, en fidélité à leur devise : Domino Christo Servire, Servir le Christ Seigneur. 16 LE 15 AOUT, LA FETE DE L’ASSOMPTION ET LA PRIERE POUR LA FRANCE La fête de l’Assomption L’Assomption de la Vierge Marie est un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie, la mère de Jésus, a été enlevée « corps et âme » au ciel. Conçue, préservée du mal (Immaculée conception), Marie, la mère de Jésus, aurait ainsi été enlevée par une armée d’anges pour rejoindre son fils au paradis. Ce terme vient du latin Assumptio, un verbe qui veut dire enlever, prendre, assumer. L'Assomption de Marie fait partie de la foi constante de l'Eglise Catholique. Cet événement est célébré, depuis le début du VIème siècle, le 15 août. Le dogme a été proclamé en 1950. La ferveur est particulièrement forte en France depuis le vœu de Louis XIII qui l’érige en fête nationale. C’est une des grandes fêtes mariales. Elle est célébrée solennellement à Lourdes au cours de la messe internationale qui rassemble chaque année plus de 20 000 pèlerins. Un autre moment important, à la Grotte l’après-midi : la prière pour la France. La Prière pour la France et le Monde Louis XIII consacra la France à la Vierge le 10 février 1638. Le Pèlerinage national est héritier de cette prière, dite chaque 15 août, pour la France, mais que la situation moderne invite à élargir au monde. Voici le texte de la prière qui sera dite par les pèlerins en ce 15 août : « Nous te présentons, ô Vierge très sainte, tes fils et tes filles, de France et du monde. Garde l’Église, sur notre terre, dans la fidélité à l’Évangile de ton Fils, dans l’unité de la foi et le dynamisme de l’espérance. Fais de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix. Mère admirable, étends ton manteau de tendresse sur les familles de notre terre, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Vierge fidèle, aide les jeunes à avancer dans la vie. Aide-nous tous à faire face aux difficultés de cette époque, dans une loyale collaboration avec tous les hommes et femmes de bonne volonté. Toi qui as donné au monde le Christ Sauveur, ouvre les cœurs à toute détresse, inspire à chacun les gestes de la solidarité et de l’accueil, à l’égard des frères des nations plus démunies. Ô Notre Dame, patronne de la France, toi qui veilles sans trêve sur le monde, tu as célébré les merveilles du Seigneur, tu as chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères, nous te bénissons, car tu es celle qui a cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. » 17 L’HISTOIRE DE BERNADETTE ET DES APPARITIONS 1858 : une histoire commence… Lourdes, au milieu du XIXème siècle, est une bourgade pyrénéenne qui compte quelque 4 000 habitants. L’économie locale est essentiellement basée sur les carrières de marbre et les ardoisières. En marge de la cité, des moulins s’échelonnent le long du ruisseau Lapaca. C’est dans un de ces moulins, le moulin de Boly, que naît Bernadette Soubirous le 7 janvier 1844. Fille de François et Louise Soubirous, elle est l’aînée d’une famille de 9 enfants (dont 5 mourront en bas âge). Très tôt, les épreuves touchent la famille Soubirous. En novembre 1844, Louise se brûle un sein. Bernadette doit partir en nourrice à Bartrès chez Marie Lagües. En avril 1845, Jean, jeune frère de Bernadette, décède. En 1848, François perd son oeil gauche en voulant « piquer » ses meules. En 1854, la famille doit abandonner le moulin. François devient brassier (celui qui loue ses bras, à la tâche), Louise se met à travailler. Pendant l’hiver 1856-1857, les Soubirous se résignent à se séparer d’une « bouche à nourrir » ; Bernadette part comme servante chez sa tante Bernarde puis comme fille de ferme chez son ancienne nourrice Marie Lagües à Bartrès. En 1857, les Soubirous arrivent au cachot, ancienne prison de 4,40m sur 3,72m. En mars 1857, François, injustement accusé de vol, est envoyé en prison. Malgré ces épreuves, c’est dans une famille unie, aimante et croyante que Bernadette grandit. Bernadette revient à Lourdes le 17 janvier 1858 pour commencer le catéchisme. Le 11 février 1858, tout bascule pour les Soubirous. Le 11 au matin, Bernadette, Toinette, sa sœur, et Jeanne Abadie, une amie, se rendent au lieu-dit Massabielle pour chercher du bois et des os. La Vierge Marie apparaît à Bernadette Soubirous. Elle lui apparaîtra à 18 reprises entre le 11 février et le 16 juillet 1858. C’est au cours des apparitions que Bernadette creusera au fond de la Grotte la source auprès de laquelle depuis, viennent des pèlerins de partout, pour y boire et s’y laver, comme la Vierge l’avait ordonné à Bernadette. Le 25 mars 1858, la Vierge donnera son nom : « je suis l’Immaculée Conception », demandant aussi à Bernadette d’aller dire aux prêtres « que l’on construise ici une chapelle et que l’on vienne en procession ». Les pèlerins du National se glissent ainsi, depuis 136 ans, dans la foule des pèlerins qui viennent et trouvent en ce lieu apaisement intérieur et force sur leur chemin. Bernadette raconte ainsi la première apparition, le 11 février 1858, de « la Dame » qu’elle appela souvent dans son patois « Aquero », c’est à dire « Cela » : « J’allais au bord du Gave ramasser du bois... J’entendis une rumeur…Je levais la tête en regardant la Grotte. Je vis une dame… elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet…, je frottai mes yeux ; je croyais me tromper. Je mis la main dans ma poche ; j’y trouvais mon chapelet. Je voulais faire le signe de la croix ; je ne pus pas porter la main au front : elle m’est tombée. La vision fit le signe de la croix… j’essayai de le faire et je pus... » Pour plus d’informations, voir en particulier www.lourdes-france.org rubrique Bernadette Soubirous. 18 EMMANUEL D’ALZON, FONDATEUR DES ASSOMPTIONNISTES, UN HOMME DE PASSION Dans un dix-neuvième siècle mouvementé, Emmanuel d’Alzon, passionné pour les grandes causes de Dieu et de l’homme, fonde en 1850, les Augustins de l’Assomption (ou Assomptionnistes) puis les Oblates de l’Assomption (1865). Deux autres congrégations naîtront encore, de la même sève : les Petites Sœurs de l’Assomption et les Orantes de l’Assomption, formant avec les Religieuses de l’Assomption, la famille de l’Assomption. Un nombre croissant de laïcs vivent de cette spiritualité, partageant la devise d’Emmanuel d’Alzon : Adveniat regnum Tuum, Que ton règne vienne ! Portrait d’Emmanuel d’Alzon, homme de son siècle et de plein vent. Né en 1810 au Vigan, dans les Cévennes, Emmanuel d’Alzon tient de son terreau natal et de sa famille le tempérament trempé qui en fera un ardent et un infatigable des grandes causes, celles de de Dieu et de l’homme. Il est d’une famille aristocratique aux valeurs fortes et en hérite. Son père est quelque temps député. Après une solide éducation et le début d’études de droit à Paris (1828- 1830), Emmanuel hésite à la croisée des chemins : sera-t-il militaire ou magistrat ? En mars 1832, après un temps de retrait de près de deux années dans la terre cévenole où il a vu le jour, son choix est fait : il sera prêtre, ce qui signifie pour lui s’engager et agir pour transformer la société, en pleine recomposition après les soubresauts de la révolution de 1830. Il entre alors au séminaire de Montpellier, puis poursuivra à Rome ses études de théologie. C’est là qu’il est ordonné prêtre, le lendemain de Noël 1834, et reçu en audience privée par le Pape Grégoire XVI en mai suivant. Emmanuel d’Alzon porte au cœur la passion du Christ, et aussi de l’Eglise. Lamennais a été condamné. D’Alzon doit renoncer publiquement aux idées de cet homme qui l’aura pourtant marqué profondément, spirituellement et humainement. C’est pour lui une épreuve, mais il s’engage sans répit et de toute son énergie dans l’Eglise de Nîmes, dont il devient vicaire général à 29 ans et pour… 39 ans, inlassable. L’amour du Christ, et de ce qu’il a le plus aimé, Marie et l’Eglise, sont au centre. Il les lèguera à ses disciples comme l’essentiel. Sa passion est celle du « Règne de Dieu en nous et autour de nous ». Il la partage dès 1845 avec une poignée d’hommes, qui à Noël 1850 prononcent avec lui leurs vœux et constituent le germe de l’Assomption, dans une vie fraternelle fondée sur la Règle de Saint Augustin – d’où le nom d’Augustins de l’Assomption –. Parce que c’est précisément au collège de l’Assomption que naît la jeune congrégation. D’Alzon veut en faire un prestigieux collège catholique libre. Il rêvera d’ailleurs toujours de fonder une université catholique, soucieux avant tout de « former Jésus-Christ dans les êtres ». Education (collèges, alumnats…), presse (Le Pèlerin en 1873, puis La Croix en 1883…), pèlerinages (le Pèlerinage National en 1873), œuvres sociales multiples, seront de façon durable les lieux d’incarnation de ce projet. L’œcuménisme aussi, qui mènera très vite à essaimer jusqu’en Bulgarie et en Turquie, tandis que quelque 20 ou 30 ans plus tard, les lois de laïcité et sur les Congrégations, disperseront les assomptionnistes en Angleterre, en Amérique du Sud, et au- delà, dans le même esprit pionnier, dans le souci des masses et de l’annonce vive du Royaume. Quand Emmanuel d’Alzon meurt en 1880 à Nîmes, le feu a pris. « La contemplation et l’action sont unies pour nous dans un même but, disait-il : servir à l’extension du Règne de Jésus- Christ ». Il aimait redire la parole de l’apôtre Paul : « Ma vie, c’est le Christ ! ». Et dès 1844 il l’écrivait : « Ma passion à moi serait la manifestation de l’Homme-Dieu et la divinisation de l’humanité par Jésus-Christ… » Ce projet demeure d’actualité pour ceux qui vivent de son esprit. Jacques Nieuviarts a.a. « Il faut élargir les intelligences et les cœurs dans la grande question de la cause de Dieu. Il faut ouvrir des horizons pour les myopes, il faut allumer des brasiers pour des gens qui ne réclament que leur chauffe-pieds et ont peur qu’on leur donne un rhume en leur donnant trop de chaleur. Heureux les supérieurs qui embrassent le monde entier dans leur ambition parce qu’ils sont ambitieux de faire régner Jésus-Christ partout ! » (Emmanuel d’Alzon). 19 CONTACTS Père Jacques Nieuviarts, Assomptionniste Directeur du Pèlerinage National jacques.nieuviarts@pelerinage-national.org Arnaud Legrez Président de l’Hospitalité Notre-Dame de Salut arnaud.legrez@pelerinage-national.org Anne Guibert Responsable organisation et logistique anne.guibert@pelerinage-national.org Pour toutes questions, merci de contacter : Sabine Harreau Relations presse Pèlerinage National 2010 Tel : 06 83 86 27 75 presse@pelerinage-national.org www.pelerinage-national.org