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<p> Document destiné aux médias non - officiel Mises à jour et alertes email sur le Centre d’actualités: www.un.org/french/news mercredi 29 mars 2017 Les grands titres: • L'OMS veut réduire de moitié en cinq ans les erreurs liées à la prise de médicaments • Au Sommet de la Ligue des Etats arabes, António Guterres appelle à surmonter les divisions par le dialogue • RDC : le chef de l'ONU confirme que les corps retrouvés sont ceux des deux experts disparus au Kasaï-Central • Vingt-sept millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans les pays confrontés à la famine, selon l'UNICEF • Plus de 60.000 réfugiés sud-soudanais sont entrés au Soudan ces trois derniers mois, selon le HCR • La FAO accueille une réunion sur les moyens d'empêcher le charançon rouge de détruire les palmiers • Droits de l'homme : l'ONU salue les progrès du Chili et rappelle le caractère inaliénable du droit à la vérité • Le HCR attristé par un nouveau naufrage meurtrier en mer Méditerranée L'OMS veut réduire de moitié en cinq ans les erreurs liées à la prise de médicaments 29 mars - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé mercredi une initiative mondiale visant à réduire de 50% les erreurs graves et évitables liées à la prise de médicaments à travers le monde au cours des cinq prochaines années. Cette initiative vise à remédier aux faiblesses des systèmes de santé qui conduisent à des erreurs de médication et aux conséquences graves qui en résultent. Elle propose des moyens d'améliorer la façon dont les médicaments sont prescrits, distribués et consommés, et de sensibiliser davantage les patients aux risques associés à une utilisation inappropriée des médicaments, a précisé l'OMS dans un communiqué de presse. Les erreurs de médication causent au moins un décès chaque jour et font du mal à environ 1,3 million de personnes chaque année rien qu'aux États-Unis. Si l'on estime que les pays à revenu faible et intermédiaire ont des taux d'effets indésirables liés à la prise de médicaments similaires aux pays à revenu Le Défi mondial de la sécurité des patients sur la sécurité des médicaments de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) propose des moyens d'améliorer la façon dont les médicaments sont prescrits, distribués et consommés. Photo: OMS ONU: l’édition du jour ONU: l’édition du jour 2 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news élevé, l'impact est environ deux fois plus élevé en termes de nombre d'années de vie en bonne santé perdues. Beaucoup de pays manquent de bonnes données, qui seront recueillies dans le cadre de l'initiative. Globalement, le coût associé aux erreurs liées à la prise de médicaments est estimé à 42 milliards de dollars par an ou près de 1% des dépenses totales de santé mondiale. « Outre le coût humain, les erreurs de médication font peser une énorme pression sur les budgets de la santé. Prévenir les erreurs économise de l'argent et sauve des vies », a déclaré la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan. Tant les professionnels de santé que les patients peuvent commettre des erreurs qui entraînent de graves dommages, comme ordonner, prescrire, distribuer, préparer, administrer ou consommer le mauvais médicament ou la mauvaise dose au mauvais moment. Mais toutes les erreurs de médication sont potentiellement évitables. Les erreurs de médication peuvent notamment être causées par la fatigue des professionnels de santé, le trop grand nombre de patients, les pénuries de personnel, la mauvaise formation et la mauvaise information donnée aux patients. Les mesures prévues dans le cadre de l'initiative de l'OMS seront axées sur quatre domaines : les patients et le public; les professionnels de santé; les médicaments en tant que produits; et les systèmes et les pratiques de médication. Au Sommet de la Ligue des Etats arabes, António Guterres appelle à surmonter les divisions par le dialogue 29 mars - Au Sommet de la Ligue des Etats arabes, en Jordanie, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a invité mercredi les dirigeants à surmonter les conflits, l'instabilité et les divisions qui frappent le monde arabe par le dialogue et la coopération. « Je lance un appel à votre leadership pour façonner un nouveau monde arabe capable de résoudre, par lui-même, les différences par le dialogue et la coopération. Les divisions dans le monde arabe ont ouvert la voie aux interventions et aux manipulations étrangères, augmentant l'instabilité, les conflits interconfessionnels et le terrorisme », a dit M. Guterres dans un discours à ce sommet. Le chef de l'ONU a déclaré que son Organisation se tenait prête à travailler avec les pays membres de la Ligue des Etats arables en cette période « d'angoisse profonde ». « Trop de gens sont tombés dans le piège de présenter les actes méprisables de Daech ou d'Al-Qaïda comme étant alimentés par l'islam alors qu'en fait ils défient totalement cette foi. En effet, les musulmans eux-mêmes en sont les principales victimes », a-t-il ajouté. « Et trop de dirigeants politiques populistes – par myopie et cynisme – donnent une vision fausse de l'islam pour répandre la haine contre les musulmans, jouant ainsi le jeu des groupes terroristes et extrémistes ». « Cela me brise le cœur de voir des pays développés fermer leurs frontières aux réfugiés fuyant cette région, et pire encore, invoquant parfois la religion comme une raison de les exclure », a-t-il encore dit. Evoquant les conflits qui ravagent plusieurs pays du monde arabe, M. Guterres a une nouvelle fois déclaré qu'il était temps de mettre fin au conflit Syrie. Il a aussi salué les progrès réalisés en Iraq pour reprendre les territoires sous le contrôle de Daech, notamment à Mossoul, et a souhaité la fin des affrontements et de la violence au Yémen et en Libye. Le chef de l'ONU a déclaré que ces conflits ne devaient pas faire oublier le sort des Palestiniens. « La solution à deux États est le seul moyen de faire en sorte que les Palestiniens et les Israéliens puissent réaliser leurs aspirations nationales et vivre dans la paix, la sécurité et la dignité. Il n'y a pas de plan B », a déclaré M. Guterres. « C'est pourquoi il est important de cesser toutes les actions unilatérales pouvant miner la solution à deux États. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne la nécessité d'arrêter les activités de colonisation, qui sont illégales en droit international. Il est également important de condamner le terrorisme et d'éviter l'incitation à la violence ». Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, au Sommet de la Ligue des Etats arabes, en Jordanie. Photo ONU Info ONU: l’édition du jour 3 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news Le Secrétaire général de l'ONU a rappelé que deux-tiers de la population du monde arabe sont âgés de moins de 30 ans. Cette dynamique démographique « nécessite des investissements massifs en matière de compétences et de participation », a- t-il souligné. « La lutte contre le chômage des jeunes doit être la priorité du point de vue non seulement du développement, mais aussi de la sécurité pour les communautés de la région », a-t-il ajouté. « L'autonomisation des femmes est particulièrement cruciale, aussi bien en termes de droits humains que comme stimulant pour le développement humain ». RDC : le chef de l'ONU confirme que les corps retrouvés sont ceux des deux experts disparus au Kasaï-Central 29 mars - Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a confirmé mardi soir la mort des deux membres du Groupe d'experts sur la République démocratique du Congo (RDC) qui avaient été déclarés disparus et assuré que l'ONU fera tout son possible pour que justice soit rendue. « Je suis profondément attristé de confirmer que les dépouilles découvertes par les Casques bleus de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) le 27 mars à l'extérieur de la ville de Kananga, dans la province congolaise du Kasaï-Central, sont ceux de Michael Sharp (Etats-Unis) et de Zaida Catalan (Suède) », a déclaré dans un communiqué le Secrétaire général, qui a transmis ses profondes condoléances aux familles, proches et collègues des victimes. Membres du Groupe d'experts sur la République démocratique du Congo, M. Sharp et Mme Catalan, avaient pour mission d'enquêter sur les violations des droits de l'homme au Kasaï central. Ils avaient été portés disparus, avec leurs quatre accompagnateurs congolais, depuis le 12 mars 2017. Selon la presse, les corps des deux experts ont été retrouvés lundi. « Michael et Zaida ont perdu la vie en cherchant à comprendre les causes des conflits et de l'insécurité en RDC afin d'aider à apporter la paix au pays et à sa population », a rappelé M. Guterres. « Nous allons honorer leur mémoire en continuant à soutenir le travail précieux du Groupe d'experts et de toute la famille des Nations Unies en RDC », a-t-il ajouté. Le chef de l'ONU a émis l'espoir que la cause de leur mort sera déterminée à la suite d'un examen plus approfondi. « Je fais confiance aux autorités congolaises pour qu'elles conduisent une enquête complète sur cet incident », précisant que l'ONU mènera aussi une enquête. « En cas d'actes criminels, les Nations unies feront tout leur possible pour assurer que justice soit faite », a-t-il souligné. M. Guterres a exhorté les autorités de RDC à poursuivre les recherches pour retrouver les quatre ressortissants congolais qui accompagnaient les deux experts, précisant que l'ONU apportera sa coopération à cet effet. Vue aérienne de la ville de Kananga dans la province du Kasaï-Central de la RDC, à l'extérieur de laquelle les restes des deux experts ont été retrouvés. Photo MONUSCO/Myriam Asmani (archives) Vingt-sept millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans les pays confrontés à la famine, selon l'UNICEF 29 mars - La pénurie d'eau, l'assainissement inadéquat, les mauvaises pratiques d'hygiène et les maladies constituent une menace supplémentaire pour les enfants gravement malnutris au nord-est du Nigéria, en Somalie, au Soudan du Sud et au Yémen, a mis en garde mercredi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Dans les quatre pays menacés par la famine, près de 27 millions de personnes dépendent d'une eau insalubre, ce qui, pour les enfants malnutris, peut conduire à des maladies diarrhéiques mortelles. « La combinaison de la malnutrition, de l'eau insalubre et des mauvaises conditions Une fillette récupère de l'eau pour sa famille dans le camp de déplacés de Bakassi, à Maiduguri, dans l'Etat de Borno, au nord-est du Nigéria. Photo UNICEF/Abubakar ONU: l’édition du jour 4 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news sanitaires déclenche un cercle vicieux dont de nombreux enfants ne se remettent jamais », a déclaré le Directeur des programmes d'urgence de l'UNICEF, Manuel Fontaine, dans un communiqué de presse. « L'eau insalubre peut causer la malnutrition ou l'aggraver, peu importe la quantité de nourriture ingurgitée ». Dans le nord-est du Nigéria, 75% des infrastructures d'eau et d'assainissement dans les zones touchées par le conflit ont été endommagées ou détruites, laissant 3,8 millions de personnes sans accès à l'eau potable. Un tiers des 700 établissements de santé dans l'Etat le plus durement touché de Borno ont été complètement détruits et un nombre similaire ne fonctionnent plus. En Somalie, le nombre de personnes ayant besoin d'un accès à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène dans les prochaines semaines devrait passer de 3,3 millions à 4,5 millions, soit environ un tiers de la population. Plus de 13.000 cas de choléra et de diarrhée aqueuse aiguë ont été signalés depuis le début de l'année, soit près de cinq fois de plus qu'au cours de la même période l'an dernier. Les prix de l'eau ont été multipliés par six dans les zones les plus éloignées, les mettant hors de portée des familles les plus pauvres. Au Soudan du Sud, 5,1 millions de personnes manquent d'eau potable, d'assainissement adéquat et d'hygiène. La moitié des points d'eau du pays ont été endommagés ou détruits. Une épidémie de choléra en juin 2016 a entraîné plus de 5.000 cas de choléra et plus de 100 décès. Au Yémen, les conflits et les déplacements massifs de population ont laissé au moins 14,5 millions de personnes sans eau potable, assainissement et hygiène de base, tout en causant des dommages aux réseau d'adduction d'eau. Une épidémie de choléra et de diarrhée aqueuse aiguë en octobre 2016 continue de se propager, avec plus de 22.500 cas suspects et 106 décès. « Nous travaillons sans relâche pour sauver autant de vies que possible », a déclaré M. Fontaine, « Mais sans la cessation des conflits qui affectent ces pays, sans accès durable et libre aux enfants qui ont besoin d'assistance et sans davantage de ressources, même nos meilleurs efforts ne suffiront pas ». Plus de 60.000 réfugiés sud-soudanais sont entrés au Soudan ces trois derniers mois, selon le HCR 29 mars - Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé mercredi que plus de 60.000 civils sud-soudanais fuyant la guerre et la famine sont entrés au Soudan au cours des trois premiers mois de l'année 2017. Le HCR prévoyait initialement l'arrivée de 60.000 réfugiés sud-soudanais au Soudan sur l'ensemble de l'année, mais ce chiffre a déjà été atteint dans les trois premiers mois de 2017. Ce dépassement des projections marque une aggravation probable de la situation au Soudan du Sud, a alerté le bureau de l'agence à Khartoum dans un communiqué. Face à cette situation, la Représentante du HCR au Soudan, Noriko Yoshida, a appelé la communauté internationale à aider le Soudan à subvenir aux besoins des réfugiés sud- soudanais présent sur son territoire. A ce jour, l'agence onusienne n'a reçu que 3% des 166 millions de dollars demandés aux donateurs internationaux pour venir en aide aux réfugiés sud-soudanais et à leurs communautés hôtes au Soudan. La situation est d'autant plus préoccupante que le montant de l'appel est susceptible d'être révisé à la hausse au cours des prochaines semaines en raison de besoins croissants. Mme Yoshida s'est dite encouragée par l'approche du gouvernement soudanais consistant à accorder aux réfugiés sud- soudanais la possibilité de vivre dans des communautés hôtes où des liens et des amitiés de longue date ont été tissés. « Les Soudanais qui vivent le long de la frontière partagent une grande partie de ce qu'ils ont avec les gens qui arrivent du Soudan du Sud. Les vieux amis s'entraident », a rappelé la Représentante du HCR. « Les réfugiés travaillent également sur Des milliers de Sud-Soudanais ont fui vers les pays voisins, dont le Soudan et l'Ouganda. Ci-dessus, des réfugiés sud-soudanais descendent d'un camion au camp de Palorinya en Ouganda. Photo HCR/Michele Sibiloni (archives) ONU: l’édition du jour 5 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news les terres en soutenant les agriculteurs locaux, gagnant ainsi leur vie pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles », s'est-elle félicitée. La responsable onusienne a également lancé un appel de soutien aux communautés hôtes qui dans de nombreux endroits partagent avec les réfugiés sud-soudanais l'accès aux services locaux tels que les hôpitaux et les écoles. « Vivre à l'extérieur des camps réduit l'isolement des réfugiés et améliore leur résilience et leur dignité. Mais nous devons également veiller à ce que les communautés locales bénéficient du même soutien que celui accordé aux réfugiés », a-t-elle souligné. Mme Yoshida a exprimé sa reconnaissance aux autorités de Khartoum pour avoir laissé sa frontière ouverte. A ce jour, plus de 365.000 Sud-Soudanais - en majorité des femmes et des enfants - ont trouvé refuge au Soudan depuis le début de la guerre. « A la fin, il doit y avoir une solution au Soudan du Sud, afin que les gens n'aient pas à fuir vers les pays voisins », a dit la représentante du HCR au Soudan. La FAO accueille une réunion sur les moyens d'empêcher le charançon rouge de détruire les palmiers 29 mars - Des scientifiques, spécialistes, ministres de l'agriculture et représentants agricoles ont débuté mercredi une réunion de trois jours au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome pour définir un plan d'action international visant à empêcher la progression du charançon rouge du palmier. Ce coléoptère s'attaque aux palmiers dattiers, aux cocotiers, ainsi qu'aux palmiers d'ornement que l'on peut voir dans de nombreuses villes européennes. Le charançon rouge s'est rapidement répandu à travers le monde et menace la production de dattes et de noix de coco, si rien n'est fait pour l'en empêcher. Ces trente dernières années, le charançon s'est rapidement propagé à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, affectant presque tous les pays de la région. Au total, le ravageur a maintenant été détecté dans plus de 60 pays dont la France, la Grèce, l'Italie, l'Espagne et certaines régions des Caraïbes et de l'Amérique centrale. « Le charançon rouge du palmier représente la plus dangereuse des menaces pesant sur le palmier dattier », a déclaré le Directeur général adjoint de la FAO et Représentant régional de l'Organisation pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, Abdessalam Ould Ahmed, à l'ouverture de la réunion. « Une mise en œuvre insuffisante des normes phytosanitaires, l'absence d'une stratégie de prévention efficace et des mesures insuffisantes pour suivre les interventions expliquent l'échec des efforts visant à endiguer le ravageur jusqu'à ce jour ». La consultation scientifique et la réunion de haut niveau sont organisées par la FAO en partenariat avec le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). « La région méditerranéenne renferme une grande biodiversité d'espèces végétales qui doivent être protégées pour des raisons sociales, économiques et environnementales. Une stratégie durable en matière de production est donc plus que jamais essentielle afin de protéger la région entière des menaces phytosanitaires », a déclaré le Secrétaire général du CIHEAM, Cosimo Lacirignola. Un tueur invisible Le charançon rouge entraîne des millions de dollars de pertes économiques chaque année, en termes de production agricole ou de frais liés à la lutte contre le ravageur. Dans les pays du Golfe et au Moyen-Orient, 8 millions de dollars sont dépensés chaque année pour abattre les arbres contaminés. En Italie, en Espagne et en France, les frais liés à la gestion du ravageur, à l'éradication et au remplacement des palmiers contaminés, associés au manque à gagner sur les recettes, étaient estimés à 90 millions d'euros en 2013. Les frais sont appelés à augmenter pour atteindre les 200 millions d'euros d'ici 2023 si un programme d'endiguement n'est Une plantation de palmiers, au Cameroun. Photo Banque mondiale/Flore de Preneuf ONU: l’édition du jour 6 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news pas mis en place. Une partie du problème réside dans le fait que le charançon rouge du palmier est extrêmement difficile à détecter aux premiers stades d'une infestation. Il existe très peu de signes extérieurs visibles attestant de la présence du ravageur dans un arbre : près de 80% du cycle de vie du ravageur est caché. Pour les espèces d'arbres très grandes, une infestation au sommet est encore plus difficile à détecter et une fois que l'arbre est infesté, il est trop tard pour le sauver. Les communautés vivant près des oasis menacées Les palmiers représentent une ressource pour de nombreuses communautés situées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Depuis des siècles, les dattes font partie des aliments de base et comptent maintenant parmi les principales cultures vivrières. Plus de sept millions de tonnes de dattes sont produites chaque année. Au total, près de 100 millions de palmiers dattiers sont cultivés aujourd'hui, dont 60% dans les pays arabes. Le charançon rouge du palmier s'attaque aux arbres jeunes et mous, âgés de moins de 20 ans. Malheureusement, près de 100 millions de palmiers dattiers correspondent à ces critères et sont par conséquent vulnérables. Les arbres sont également indispensables au système de culture des oasis, qui permet aux autres plantes et arbres productifs de pousser sous la canopée des palmiers. Si l'on n'empêche pas la progression du charançon rouge du palmier, la production en souffrira lourdement, ce qui pourrait entrainer un phénomène de migration économique des communautés vivant près des oasis vers les zones urbaines. La Consultation scientifique et la réunion de haut niveau sur le charançon rouge du palmier se focalisera sur la meilleure manière d'endiguer la progression du ravageur. Les dernières avancées en matière de lutte contre le ravageur seront exposées, à l'image du recours aux insecticides et aux pesticides de manière ciblée et réduite, l'utilisation de microphones ultra sensibles et à faible coût capables de percevoir le bruit des larves en train de ronger les arbres, des pièges à phéromones, des drones, des appareils de télédétection et des chiens renifleurs. Lors de la réunion de haut niveau prévue vendredi, les représentants des gouvernements devraient discuter et adopter une Stratégie multidisciplinaire et multirégionale de gestion du charançon rouge du palmier dont l'objectif sera de veiller à l'application effective des normes phytosanitaires entre chaque pays. Droits de l'homme : l'ONU salue les progrès du Chili et rappelle le caractère inaliénable du droit à la vérité 29 mars - Le Conseil des droits de l'homme a tenu mercredi à Genève une réunion spéciale à l'occasion de la visite de la Présidente du Chili, Michelle Bachelet, au cours de laquelle le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a salué les progrès réalisés par Santiago en matière de droits de l'homme tout en soulignant les défis qui demeurent. S'exprimant au début de cette réunion par vidéotransmission, le Haut-Commissaire a souligné que le Chili avait fait de grands pas depuis la fin de la dictature, mais que trop de familles ne savent toujours pas la vérité sur ce qui est advenu de leurs proches. Rappelant le caractère inaliénable du droit à la vérité pour les victimes de violations massives des droits de l'homme, il a ajouté que toute éventuelle mesure de pardon ou de libération anticipée des auteurs (de ces violations) doit être soigneusement examinée à la lumière du droit relatif aux droits de l'homme. Après avoir salué un certain nombre de réformes législatives très importantes proposées par le gouvernement chilien, M. Zeid a fait part de la préoccupation du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) concernant des informations faisant état d'usage excessif de la force et d'autres abus à l'encontre des membres de groupes autochtones dans la région de l'Auricanie. Michelle Bachelet, Présidente du Chili s'exprime lors d'une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Photo ONU/Jean- Marc Ferré ONU: l’édition du jour 7 mercredi 29 mars 2017 Centre des nouvelles – www.un.org/french/news Michelle Bachelet : « Il faut écouter le malaise de nos citoyens » Face à la persistance dans de nombreuses régions du monde de violations des droits de l'homme et face aux reculs importants dans des domaines essentiels dont se préoccupe le Conseil, la Présidente du Chili a plaidé pour un appui sans restriction au multilatéralisme et au système international de promotion et de protection des droits de l'homme. « Il est indispensable que nous recherchions le moyen d'augmenter les 3% du budget régulier que l'ONU consacre actuellement à l'ordre du jour des droits de l'homme », a estimé Mme Bachelet, qui a été Directrice exécutive d'ONU- Femmes. Pour comprendre et affronter les défis qui affectent aujourd'hui les droits de l'homme, il faut appréhender les causes des menaces qui pèsent sur ces droits; il faut écouter le malaise de nos citoyens, qui n'est autre chose que l'expression d'une désillusion, de la promesse d'un développement frustré pour lequel ils ont pourtant travaillé et consenti tant d'efforts, a-t-elle expliqué. En l'occurrence, nous devrions peut-être ici assumer comme défi mondial l'impératif qui anime les Objectifs de développement durable pour 2030, à savoir 'Ne laisser personne de côté', a-t-elle indiqué. Au cours de cette réunion spéciale, Mme Bachelet a annoncé que le Chili postulait pour réintégrer le Conseil pour la période 2018-2020. Le HCR attristé par un nouveau naufrage meurtrier en mer Méditerranée 29 mars - Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), s'est déclaré profondément attristé mercredi par un nouveau naufrage en Méditerranée, qui aurait fait 146 morts ou disparus. « Ce matin à Lampedusa, notre équipe a interviewé le seul survivant d'un bateau qui aurait coulé en Méditerranée avec 147 passagers à bord, dont cinq enfants et plusieurs femmes enceintes. Le survivant âgé de 16 ans a déclaré que leur bateau était parti il y a deux jours de Sabratha, en Libye, et avait commencé à prendre l'eau après quelques heures de navigation », a déclaré le Haut-Commissaire adjoint du HCR chargé de la protection, Volker Türk, dans une note à la presse. « Il a survécu au naufrage en s'accrochant à un réservoir de carburant, jusqu'à ce qu'il soit sauvé par un navire espagnol de l'Opération Sophia », a-t-il ajouté. « Cette tragédie nous rappelle l'importance vitale des capacités de recherche et de sauvetage ». Volker Türk a souligné que le sauvetage des vies en mer doit rester la priorité absolue. Il a salué à cet égard l'action des garde-côtes italiens en coordination avec Frontex, l'Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières. Les ONG jouent également un rôle crucial pour sauver des vies en mer, en fournissant des capacités de sauvetage supplémentaires. En 2016, 26% des opérations de sauvetage menées dans le centre de la Méditerranée ont été réalisées par des ONG, soit deux fois plus que l'année précédente. L'augmentation récente des arrivées maritimes en Italie, avec quelque 23.085 personnes depuis le début de cette année, et la qualité inférieure des navires utilisés par les trafiquants, y compris des radeaux gonflables fragiles qui ne durent souvent pas le temps du voyage, ont rendu ces opérations de sauvetage plus nécessaires que jamais. Selon un rapport en 2016 des garde-côtes italiens, l'absence de téléphones-satellite sur les bateaux, le nombre élevé de départs de nuit de la Libye alors que l'état de mer est mauvais, l'utilisation de bateaux en caoutchouc, et le nombre croissant de passagers, contribuent à des risques plus élevés de naufrages. Lors de l'adoption de la Déclaration de New York sur les réfugiés et les migrants le 19 septembre 2016, les États membres Des réfugiés et migrants secourus en mer par des garde-côtes italiens débarquent à Augusta, en Sicile, en mai 2016. Photo HCR/Patrick Russo ONU: l’édition du jour 8 mercredi 29 mars 2017 ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies de l'ONU ont salué les efforts déployés pour sauver les personnes en détresse et se sont engagés à intensifier la coopération internationale pour renforcer les mécanismes de recherche et de sauvetage. </p>