Strasbourg / Cité scolaire Jean-Monnet
Coup de pistolet d'alarme : le lycéen
responsable exclu
A la cité scolaire Jean-Monnet, élèves, parents et
enseignants réunis hier matin pour une intervention
solennelle du proviseur, avant la reprise des cours.
(Photo DNA - Cédric Joubert)
Le 31 mars dernier, un coup de
pistolet d'alarme tiré dans une
salle de classe par un élève de
seconde a suscité peurs et interrogations, au sein de la Cité
scolaire Jean-Monnet. Un rassemblement « solennel » des
élèves, des parents et des enseignants a marqué le retour
en cours, hier matin. L'auteur des faits, un mineur de seize
ans et demi, a été exclu définitivement du lycée hier soir
par le conseil de discipline.
Dans la vaste cour du lycée, une partie des 1 500 élèves, des parents et des enseignants
forment un arc de cercle, épousant la forme des lieux.
Le proviseur Jean-François Picard et ses adjoints ont souhaité ce moment solennel, car il ne
s'agit pas « d'une rentrée comme s'il ne s'était rien passé ».
Une cellule de soutien toujours active
Le proviseur s'adresse à la communauté massée dans la cour. Il explique tout d'abord qu'une
cellule de soutien est encore active au sein de l'établissement, permettant à ceux des élèves qui
souhaiteraient s'exprimer sur les faits de le faire. Comme l'auteur n'a pas pu être
immédiatement identifié, l'agression du 31 mars a suscité beaucoup d'interrogations et de
peurs dans l'établissement.
Quels sont ces faits ? La veille du début des vacances de Pâques, un élève de seconde de la
cité scolaire Jean-Monnet fait irruption dans un cours d'allemand, vers 8 h 30, cagoulé et armé
d'un
pistolet
d'alarme.
Il
le
fait
détonner
en
direction
de
l'enseignante.
Cet acte de violence n'a fait aucun blessé. Agé de seize ans et demi et redoublant sa seconde,
l'élève auteur des faits a été arrêté par les policiers quelques jours après les faits, durant les
vacances de Pâques. Il encourt une peine de prison devant le tribunal pour enfants. Il a par
ailleurs fait l'o